Dans les cachots, près de la salle commune 1

Zephyr :

Je n'avais vraiment pas le moral. Je venais de faire perdre cinq points à ma maison, et échoppais en plus d'une retenue avec Mrs Addams. Tout ça parce que j'avais fait usage de magie, dans une école de magie. Je donnais un coup de pied de rage au mur. Cela ne fit que me donner mal à l'orteil. Mais j'avais eu besoin d'évacuer ma frustration. Inconsciemment je m'étais dirigé vers les cachots. Vers l'accès de cette maison qui n'était pas mienne. Je souhaitais ardemment en faire partie, mais à défaut, j'avais envie de voir un visage familier.

Envoyer un hibou ne m'aurait pas autant apaisé. Malheureusement je savais que mon frère serait enfermé d'une protection murale à toute épreuve. Ce qui fut le cas une fois que je fus rendu à proximité du lieu où le mur coulissait.
J'espérais que quelqu'un sortirait ou rentrerait pour pouvoir appeler mon frère, mais apparemment les étudiants étaient soit dedans soit dehors et n'étaient pas décidé à bouger. Je tapais rageusement des poings et des pieds contre le mur d'accès, impuissant.

* Bravo Zephyr ! Quelle intelligence pour un Serdaigle ou un héritier de Greendal... vraiment *

Je me laissais affalé sur le mur. Un bon moment, jusqu'a ce que des élèves de cinquième année n'arrivent. Ils n'avaient pas l'air enchanté de trouver un élève de Serdaigle si près de leur précieux accès à leur salle.

- Eh dis donc tête de piaf, qu'est-ce que tu fou ici ? me demanda un premier avec une intonation mauvaise.

Je me redressais en reprenant une posture suffisante, en fronçant les sourcils sous l'insulte, mais en ne relevant pas.

- J'aimerai voir quelqu'un derrière ce mur... répondis-je lentement.

Un autre garçon de Serpentard agrippa mon épaule très rapidement et fermement.

- C'est ça, tu n'essayais pas plutôt de rentrer dans notre salle commune tête de moineau ? Nous n'aimons pas beaucoup ça, ici, voir des élèves fouiner chez nous.

- Oui... enfin, non. Bafouillais-je. Je voulais simplement voir quelqu'un de Serpentard, comme je vous ai dit.

Je commençais à légèrement être mal à l'aise. Ils n'avaient pas l'air de me connaitre, et avaient l'air en colère, tout comme moi. Celui qui avait parlé en premier repris ;

- Tu ferais mieux de dégager et d'envoyer un hibou si tu veux un rendez-vous. Je pensais qu'un Serdaigle serait bien plus perspicasse que ça...

- Je ne crois pas à son histoire Marvin, lui répondit celui qui me tenait en sortant sa baguette. A mon avis il est venu fouiner ou trouver le moyen de rentrer chez nous. Il faut qu'on lui enseigne qu'il n'est pas bon de venir prendre le pas de l'élite de Poudlard !

Je paniquais totalement, mais tâchait de ne rien laisser paraître. Je fit un effort pour empoigner ma baguette, et la sortir, ne sachant vraiment pas ce que je pourrais faire qui tiendrait tête à ses deux cinquième année. Celui qui me tenait, rigola. Som compagnon avait remonté ses manches.

Je jetais des regards affolés de tous les cotés, espérant voir une quelconque personne, même une qui passait par là pour espérer saisir l'occasion de m'échapper ...

Caroline Smith

je me promenais tranquillement dans les cachots. J'en avais aucune idée pourquoi là mais j'y étais. Quand j'entendis des paroles. Je m'approchai discrètement et je vis un de ma maison entrain de se faire menacer par des Cinquièmes années. Je regardais autour de moi et j'imaginais un plan pour les éloigner pendant un petit moment. Je jetais un sort de silence sur mes pieds afin de ne pas faire de bruits. Je me positionnais à quelques mètres d'eux. J'essayais de faire un signe à mon camarade de maison, puis je criais aux Serpentards:

Hé, les deux guignols! Votre salle est pas très bien caché, je peux y enter sans problème!

Je les vis se retourner à la vitesse de l'éclair me faire face. Ils avaient l'air de bouillir de rage. Je souriais et fis un signe de tête à mon camarade.

Venez m'attraper si vous êtes l'élite de Poudlard!

Je tournai les talons et je partis dans le sens inverse.

- On va lui faire sa fête à cette gamine!

Je les entendis se rapprocher de moi, je tournai et me cacha derrière un tableau. J'envoyais un sort un sort d'illusion de moi-même courant et je l'envoyais courir dans les couloirs, afin de gagner du temps. Une fois les pas partis, je sortis et je retournai à l'entrée de la salle commune de Serpentard. Là où se trouvait le garçon. Je m'approchai de lui et lui dit:

- T'as eu de la chance sur ce coup. Pas besoin de me remercier, c'était naturel. Ils sont encore occupé pour un petit moment mais plus pour très longtemps.

Je m'inclinai, puis je tournai les talons et je repartais gentiment d'où j'étais venue, le laissant à ces occupations.

Un des élèves de Serpentard, s’arrêta, rebroussa chemin. Il déclara à ses accolytes :

- Attendez il se passe un truc louche... Il n'y a pas d'ombre ni la lumière des torches.

- Tu as raison, cette petite s'est foutue de nous !!

- Il y a un moyen rapide de le savoir... Huminum revelio !

Le sort passa sans aucun résultat au niveau de l'illusion. Les Serpentard poussèrent un juron. Ils firent tous demi-tour sans plus tarder, et trouvèrent les deux Serdaigles en train de discuter. La fille sembla avoir l'intention de rebrousser chemin mais...

- Expelliarmus !


Sa baguette magique vola jusqu'à ce qu'un des Serpentards qui l'attrapa lestement au vol. Celle de Zephyr eut le même traitement.

- Fini de jouer ! Railla l'un des cinquième année. C'est bien un complot, vous allez passer un sale quart d'heure !


Le premier Serpentard attrapa Caroline tandis que l'autre attrapait Zephyr. Celui qui tenait le jeune garçon lui donna un violent coup de pied dans les cotes. Le garçon poussa un gémissement de douleur en serrant les dents. L'autre donna un coup dans le genou de Caroline qui eut la même réaction. Les deux premières année se débattaient. Zephyr cherchait à atteindre le genoux de son geôlier, sans vraiment y parvenir. Il se prit un coup de poing violent dans le visage, l’assommant à moiter, et le mettant par terre. Il se releva péniblement, sa cote encore douloureuse.

Sokar :

Erwan arrivait avec son petit projet pour les petites créatures vu en cours des premières années. Il ne pouvait prendre le risque d'en laisser autant avec les autres créatures de mon bureau et de sa réserve.
Il traversa une partie des cachots avec le carton dans ses bras. Quand soudain, il vit passer une illusion d'une jeune Serdaigle qui courrait. Il resta un instant stupéfait tandis que l'illusion le traversait.

* Il doit se passer quelque chose ici.*


Il avança plus rapidement, secouant les pauvres Boursoufs dans la boite. Arrivé près de la salle commune des Serpentard, il entendit du bruit. Il se rapprocha et vit alors trois élèves de Serpentard aux ainsi que deux jeunes Serdaigles. Ils avaient l'air de s'être battus.

* Que font ces élèves ici au lieu d'être dans leur tour ? S'en prennent-ils à la jeune élève au cheveux turquoise, qui fut défendue par ses aînés ? *

- Que se passe-t-il ici jeunes gens ? demanda-t-il d'un ton imposant et tranchant.

________________________________________________________

Zephyr :

Je vis avec stupeur la jeune élève de Serdaigle revenir vers moi, sans une seule égratignure et seule. Apparemment elle avait semé ses poursuivants.

- T'as eu de la chance sur ce coup. Pas besoin de me remercier, c'était naturel. Ils sont encore occupé pour un petit moment mais plus pour très longtemps.

Je gardais le silence. Elle ne voulais pas que je la remercie, je ne le fis donc pas. Oui j'avais eu de la chance je m'en rendais compte. Je ne comprenais pas comment ça avait pu dégénérer à ce point là. J'étais aussi autant estomaqué par le comportement des membres de cette maison, que j'aimais tant... Mais il y avait aussi une chose à laquelle je pensais. Les deux garçons avaient parlé de complot, et voilà une Serdaigle qui s'en défait seule.

- Attends ! Comment as-tu fais pour leur échapp... ?

je n'ai pas le temps de finir que j'entends des bruits de pas précipités. Les garçons de Serpentard sont revenus en courant. Ils ont vraiment l'air furieux cette fois. Mais je n'ai pas le temps d'analyser plus, qu'un sort m'enlève ma baguette des mains, ainsi que celle de ma camarade. Je n'aime vraiment pas cette sensation d'être désarmé. Même si ma baguette ne m'aurait probablement pas été d'une grande aide, je connaissais quelques petits sorts, et puis elle pouvait servir autrement...

- Fini de jouer ! Railla l'un des cinquième année. C'est bien un complot, vous allez passer un sale quart d'heure !

Je ne comprends pas ce qu'ils entendent par complot, en revanche j'ai compris qu'il va nous arriver des dégâts. Je déglutis difficilement. Un des garçons se saisit de Caroline, un autre de moi. Je me débat, c'est sans effet. En revanche, ça énerve le Serpentard qui m'assène un violent coup de pied dans les cotes.

Je me retiens de crier, et je dois fermer les yeux pour ne pas sentir la douleur. Je commence sérieusement à avoir peur, quand je vois que Caroline et moi sommes impuissants. Au fond de moi j'espère qu'elle a dit à quelqu'un qu'elle allait dans les cachots... Maigre espoir... Je me débat comme je peux, essayant d'attendre le genoux de mon geolier, pour le faire lâcher prise et ... et ensuite ? Courir. Courir le plus vite et le plus loin possible, trouver ou rencontrer quelqu'un. Il n'y a que ça à faire.

Mais je ne parviens pas à attendre le Serpentard. Je jure dans mes dents. Soudain, l'étreinte se relâche, mais avant que je le réalise, je reçois un puissant coup de point sur la mâchoire, m'envoyant au sol, à moitié assommé. Je serre les dents, tandis que je vois des étoiles danser devant mes yeux. Il me faut un petit moment avant de me rendre compte que je suis au sol, libéré. Seulement pour un temps. Je me relève péniblement, ma cote me faisant atrocement mal.

Puis, dans mon dos j'entends un bruit de pas, ainsi qu'une personne qui prononce mon prénom.

- Zephyr?

Je me retourne pour trouver la fille sur laquelle j'avais versé malencontreusement mes céréales au premier petit déjeuner.

- Haley...

*Merlin, je sais qu'elle m'en veut, et qu'elle est Serpentard, mais s'il vous plait, faites qu'elle aide au moins l'un de nous à se sortir de là...*

Ce fut comme s'il avait entendu mon appel.

- Merlin, lâchez-le! déclara Haley à l'adresse des cinquièmes années.

Ils ne bougèrent pas. Intérieurement après avoir loué le ciel, je souhaitais ardemment qu'elle parte chercher du secours. Elle soupira et s'adressa à moi.

-Tu es sans doute venu me demander de te rendre tes notes du cours d'astronomie, n'est-ce pas?


- De quo... ah oui.

Elle tentait de sauver la situation. J'aurai voulu lui crier de partir. Mais rien ne sortait. Je ne voulais pas non plus passer pour un faible ou incapable devant elle chaque fois qu'on se croisait. Ma fierté me l'interdisait. Je sentis que du sang coulait du coin de ma lèvre. Voilà la seule chose qui sortait de ma bouche, quelle classe... Je passais le revers de ma main pour essuyer ce que je pouvais.

Haley fouilla dans son sac de cours et en sortis un parchemin plié en quatre et me le tendis.

-Tien le voilà, ça m'a bien aidé. Mais la prochaine fois ne viens pas me chercher dans ma salle commune ou... je n'ai pas besoin de te faire un dessin, voilà ce qui t'arrivera encore et encore si tu ose t'aventurer près de chez nous.

Je ne savais même pas quel parchemin elle me tendais. Si c'était un papier important, ou pas, il faudrait que je lui rende. Je tendis la main pour le prendre en serrant les dents. Je ne les desserrais que pour murmurer :

- Merci...

*Bon sang il m'a pas raté ce Marvin ! J'ai probablement une côte cassée*

Son mensonge avait l'air d'être bien passé, les cinquièmes années me lâchèrent. Ils se tournèrent vers la jeune serpentard qui répondit à leur interrogation muette, une belle parade, je devais l'avouer.

Les Serpentard se tournèrent vers la fille. Haley prit la parole :

- Par contre toi, tu n'as aucune raison d'être ici, alors à moins que tu ne veuille te retrouver par terre une seconde fois, tu ferais mieux de déguerpir sur le champs. Et ça vaut pour toi aussi, Greendal.


Je fronce les sourcils. Ma camarade allait-elle pouvoir partir avec moi sans rien ? Et puis... On venait de me déconseiller de voir le seul visage familier et sain que je connaissais ? Eden pouvait bien ravaler ses paroles de ne pas se sentir exclu...

- Ma baguette...


Au moment où je repris mon bien du cinquième année, des bruits de pas se firent entendre, ainsi qu'un ton imposant et tranchant.

- Que se passe-t-il ici jeunes gens ?.

Je me retourne. Merlin soit loué ! Le professeur Sokar se dresse devant nous, le carton contenant les Boursoufs dans ses bras. Les Serpentards n'oseraient pas s'en prendre à leur directeur. L'ordre va enfin revenir. Nous sommes sauvés !

Le professeur Bellamy avançait en lisant l'un des articles concernant les nouvelles découvertes d'ingrédients dans le magazine reçu depuis le magasin de l'apothicaire tout en tenant dans son autre main un livre et des notes qu'il pensait utile à l'un des élèves de 4è année de Serpentard. Lorsqu'il arriva près de la salle commune, il vit avec une énorme surprise des élèves de différentes maisons et différents âges se battre entre eux. Plus précisément, des première année de Serdaigle avec des cinquième année de Serpentard.

-Encore vous, Miss Smith ?! Mais qu'est-ce que vous faites ici ? Je pensais que vous auriez compris la leçon la dernière fois ! accusa-t-il, mécontent.

- Que se passe-t-il ici jeunes gens ?

Il remarqua alors son collègue de Serpentard et directeur de la maison qui intervenait également. Il reporta son regard vers les deux jeunes élèves de Serdaigle, qui se tenaient en compagnie de la jeune Lanoe.

"Cette jeune demoiselle change tellement d'apparence que je ne la reconnais jamais."

Puis il se tourna à nouveau vers Caroline.

-Miss Smith, quelle est votre excuse cette fois-ci ? Je pensais que vous repartiriez sur de bonnes bases après votre aventure dans mon bureau, mais apparemment je me suis lourdement trompé.

Caroline Smith

Zephyr commença à me poser une question quand les deux garçons revinrent en hurlant au complot. Ils nous désarmèrent, puis nous frappèrent. Je reçu un coup dans le genou, Je poussai un cri. Ils continuèrent quand une fille de Serpentard arriva et donna un papier à Zephyr. J'essayais de me lever mais ma rotule me fis atrocement mal. Je me crispai, me levai péniblement et pris de force ma baguette des mains d'un des deux Serpentards. Elle avait l'air de me jauger puis déclara:

- Par contre toi, tu n'as aucune raison d'être ici, alors à moins que tu ne veuille te retrouver par terre une seconde fois, tu ferais mieux de déguerpir sur le champ. Et ça vaut pour toi aussi, Greendal.

* Elle m'énerve à un point... Calme-toi Caro avant de faire un malheur. Il y a des témoins ici.*

Je la fusillais du regard quand des professeurs arrivèrent en courant.

- Que se passe-t-il ici jeunes gens ?

-Encore vous, Miss Smith ?! Mais qu'est-ce que vous faites ici ? Je pensais que vous auriez compris la leçon la dernière fois !

Je reconnu la voix de Sokar, le directeur des trois serpents, ainsi que celle de Bellamy. Je me retournai et je vis Bellamy de mauvaise humeur et m'accusa de je ne sais quoi. Il continua:

-Miss Smith, quelle est votre excuse cette fois-ci ? Je pensais que vous repartiriez sur de bonnes bases après votre aventure dans mon bureau, mais apparemment je me suis lourdement trompé.

* Bon, je vais tout me prendre à la figure si je mens. Et également si je dis la vérité. On va opter pour la vérité.*

Je soupirai et répondit:

- A la base, je faisais un promenade pour me vider l'esprit. Quand j'avais entendu des personnes parler. Je n'y avait pas vraiment fait attention avant d'arriver sur les lieux. Je vis Greendal se faire menacer par les deux Serpentards. Je ne pouvais pas rester les bras croisés tandis qu'un camarade de ma maison allait passer un sale quart d'heure! J'ai attiré ces deux personnes et leur joua un petit tour en espérant qu'il partirait durant ce laps de temps.

Je soufflai avant de continuer.

- Mais quand je suis revenue, il était toujours là et mon tour s'était arrêté de jouer. Ils étaient revenus et vous avez le résultat devant vos yeux. Mais je crois que le cas de Greendal est plus important que le mien.

Sokar :

Mr Sokar vit son collègue, Mr Bellamy, arriver avec une revus dans les mains, des parchemins dans l'autre. Il avait l'air mécontent de Miss Smith.

-Miss Smith, quelle est votre excuse cette fois-ci ? Je pensais que vous repartiriez sur de bonnes bases après votre aventure dans mon bureau, mais apparemment je me suis lourdement trompé.


Le directeur des Serpentard se tourna vers Caroline, les sourcils froncés. Il n'avait jamais eu le moindre soucis avec la jeune fille, aussi il trouva les propos du maitre des potions bizarres. On voyait des traces de bagarre sur elle, plus encore sur son camarade, un garçon de la famille Greendal.
Sokar avait été très surpris qu'il ne soit pas dans sa maison. Mais il avait son frère, au moins un des représentants de la lignée. Caroline répondit à mon collègue en lui expliquant la situation.

Mr Sokar se souvenait de l'illusion qui l'avait traversé. Il mis en parralèle le petit tour dont elle parlait avec ce sortillège.

- Mais quand je suis revenue, il était toujours là et mon tour s'était arrêté de jouer. Ils étaient revenus et vous avez le résultat devant vos yeux. Mais je crois que le cas de Greendal est plus important que le mien.

Mr Sokar se tourna vers Zephyr, et vit quelque traces de sang sur sa lèvre, ainsi que sa démarche. Cependant, il avait noté qu'il tenait sa baguette en joue. Il se tourna vers les élèves de sa maison.

- Messieurs Gaunt et Reif, et miss Lanoe, pouvez-vous nous dire quelle est la raison de ces menaces envers des élèves ?


Marvin Gaunt prit la parole :

- Ces deux Serdaigle complotaient pour rentrer dans notre salle commune, monsieur. J'ai entendu parler, dire qu'ils allaient le faire avec leur intelligence, et même qu'ils allaient passer voir à l'interrieur une personne en particulier ! Quand j'ai entendu ça je les ai heu... légèrement menacé de renoncer à leurs projets, professeur.


- Ensuite, enchaîna le compagnon de Marvin trouvant l'inspiration, ils ont commencé à nous faire sortir de nos gonds, en se moquant de nous, en se payant nos tête et celle de notre maison. Cette petite à même lancé un sort qui l'a dédoublée, un genre d'illusion vous voyez ? Quand on s'est rendu compte qu'elle nous menait en bateau nous sommes revenus devant notre salle commune et ils tentaient encore d'y accéder. On a voulu surtout leur faire peur, et Lanoe est arrivée à ce moment.

Le professeur Sokar se tourna vers les Serdaigles

- Pouvez-vous nous dire ce que vous faisiez ici, jeunes Serdaigles ? Vous n'avez aucune raison de vous trouver ici, loin de vos salles communes.


Il se demanda un instant si Zephyr n'était pas venu voir Korlan. Cependant l'autre Greendal n'avait toujours pas reparu, et il envisagea un instant les deux première année tenter d'y accéder coûte que coûte. Mais il attendit les justifications, car violer l'entrée d'une salle commune était un acte gravement punis à Poudlard.

- Je suis venu voir mon frère... Dit Zephyr d'une petite voix.

- Voilà encore une preuve qu'ils ont inventé n'importe quoi pour passer, la preuve avec ce parchemin soit disant de cours d'astronomie qui a servi de prétexte pour nous faire douter de leurs mauvaises intentions... une histoire inventée pour sur !

Sokar fronça les sourcils.

- Montrez moi ce papier.


Zephyr hésita, ne sachant toujours pas ce qu'il y avait dessus. Zephyr parla alors pour confirmer les paroles de son aîné.

- c'est vrai que je suis arrivé pour voir si je ne pouvais pas rentrer dans la salle commune de Serpentard. Je voulais aussi voir mon frère absolument, je n'avais aucune autre mauvaises intentions, professeurs, je vous assure.  

- Eh bien monsieur Greendal, la prochaine fois, vous seriez plus avisé de ne pas mentir. Et d'utiliser d'autre moyen de communication, ou de mise en relation, comme les hiboux ou faire passer un message à un  Serpentard en dehors des cachots. Voyons quelle sanction pouvons-nous vous donner ? Vous semblez avoir déjà eu une correction méritée. Peut-être que quelques retenues et cinq points en moins ne vous feront pas de mal. Quand à vous Miss Smith, pour avoir couvert un camarade fautif, je vous mets aussi une retenue. Qu'en pensez-vous monsieur Bellamy ?
______________________________
Zephyr :

Je vis qu'un autre professeur était arrivé. Mr Bellamy, le professeur de potion. Il semblait mécontent de trouver Caroline là.
Je me demandais ce dont il parlait. Et si elle ne faisait pas parti de ce complot dont parlait les Serpentard. Elle expliqua alors ce qu'il s'était passé.  
Mais le professeur Sokar interrogea aussi les Serpentard qui inventèrent une histoire qui tenait la route. C'était leurs paroles contre la notre. Mais je n'avais pas non plus envie de m'attirer les foudres de représentants de Serpentard, encore moins un membre de la famille Gaunt. Quand il me demanda ce qu'il en était pour nous, je dis la vérité.
Le membre de la famille Reif, parla de l'excuse du parchemin.  Le professeur Sokar demanda à ce que je lui montre. Je ne savais pas c qu'il y avait dessus, aussi j'hésitais puis je me lançais dans une parole :

- Il a raison, c'est une histoire inventée...


Je jetais un coup d'oeil désolé à Haley. Je ne voulais pas non plus que notre histoire ait des répercutions sur des familles aussi nobles que les Gaunt. Mais je ne voulais pas non plus que Caroline soit dans le même panier que moi. Alors je décider de prendre tout.

- c'est vrai que je suis arrivé pour voir si je ne pouvais pas rentrer dans la salle commune de Serpentard. Je voulais aussi voir mon frère absolument, je n'avais aucune autre mauvaises intentions, professeurs, je vous assure.  

La jeune Serdaigle soupira avant de répondre.

- A la base, je faisais un promenade pour me vider l'esprit. Quand j'avais entendu des personnes parler. Je n'y avait pas vraiment fait attention avant d'arriver sur les lieux. Je vis Greendal se faire menacer par les deux Serpentards. Je ne pouvais pas rester les bras croisés tandis qu'un camarade de ma maison allait passer un sale quart d'heure! J'ai attiré ces deux personnes et leur joua un petit tour en espérant qu'il partirait durant ce laps de temps.  Mais quand je suis revenue, il était toujours là et mon tour s'était arrêté de jouer. Ils étaient revenus et vous avez le résultat devant vos yeux. Mais je crois que le cas de Greendal est plus important que le mien.

Sam réfléchit attentivement à ce que la jeune fille venait de dire. Contrairement à ce qu'elle avait fait dans le bureau en embarquant un élève dans son aventure, cette fois-ci, elle avait apparemment tentée de protéger l'un de ses camarade. A l'instar de son collègue, il vit le visage du camarade en question.

"Il est évident que ces deux-là en ont pris pour leur grade."

Il entendit ensuite la version des plus âgés contredisant celle donné à l'instant par le jeune garçon de Serdaigle, puis le directeur de la maison prit la parole à son tour.

- Eh bien monsieur Greendal, la prochaine fois, vous seriez plus avisé de ne pas mentir. Et d'utiliser d'autre moyen de communication, ou de mise en relation, comme les hiboux ou faire passer un message à un  Serpentard en dehors des cachots. Voyons quelle sanction pouvons-nous vous donner ? Vous semblez avoir déjà eu une correction méritée. Peut-être que quelques retenues et cinq points en moins ne vous feront pas de mal. Quand à vous Miss Smith, pour avoir couvert un camarade fautif, je vous mets aussi une retenue. Qu'en pensez-vous monsieur Bellamy ?

Sam fit le tour des élèves présents du regard avant de répondre.

-Je pense qu'avant de donner toute punition, nous devrions écouter ce que Miss Lanoe peut nous donner comme version à son tour, puisque son intervention joue sur l'excuse du devoir entre elle et Monsieur Greendal.

Il fit un pause en dirigeant son regard vers les trois Serpentard de cinquième année, en fronçant les sourcils.

-De plus, même si je suis d'accord sur le fait que s'introduire sur une salle commune qui n'a rien à voir avec la maison avec laquelle on appartient est interdit, il me semble que tabasser des élèves, qui plus est plus jeune, est également une bonne solution pour recevoir des retenues et perdre des points. Je suis d'avis que ces messieurs reçoivent donc également une punition qui les fera réfléchir à leurs actes une prochaine fois. N'est-ce pas, jeunes gens ? ajouta-t-il en fronçant les sourcils.

Haley Lanoe

Lorsque deux professeur dont, son directeur de maison, arrivèrent, Haley ne fut pas apeuré, si Zephyr continuait sur l'excuse qu'elle avait trouvé pour le sortir de là, elle n'aurais pas de problèmes ni avec ses aînés, ni avec les professeurs. Mais elle restait confiante, après tout, elle l'avait sauvé, il lui devait bien ça.
Elle n'écouta que vaguement Caroline expliquer sa raison d'être dans les cachots, elle ne retint que le fait qu'elle n'en avais aucune idée, ce qui fit sourire la jeune serpentard.

*Soit elle ment et voulait fouiner dans notre salle commune, soit elle est complètement givrés.*

Lorsque ce fut au tour de Zephyr de prendre la parole, le sourire d'Haley disparu.

- Je suis venu voir mon frère...

La serpentard tenta de rester discrète dans les éclairs noirs qu'elle lançait au Serdaigle. Pourquoi n'avait-il pas continuer sur le mensonge cet imbécile?
Le dialogue continua, M. Sokar demanda à voir le parchemin qu'Haley avait donné à Zephyr pour qu'il puisse partir sans être plus abîmés qu'ils ne l'étaient déjà.

- Il a raison, c'est une histoire inventée...

Le serdaigle lança un regard désolé en direction d'Haley qui cette fois-ci fronça les sourcils et serra les dents. N'avait-il pas conscience qu'elle venait de le sauver de deux cinquièmes années de sa maison par un mensonge? Et qu'elle allait sûrement avoir le même traitement que lui par la suite? Surtout lorsqu'un Gaunt était dans le lot? Les cheveux de la métamorphomage prirent une seconde fois face à Zephyr, une couleur noire.

*Mais quel...quel...Raaaah! J'aurais dus le laisser se faire massacrer et rentrer dans ma salle commune en le regardant avec un large sourire se faire démolir!*

Ses poings se sérèrrent.

-Je pense qu'avant de donner toute punition, nous devrions écouter ce que Miss Lanoe peut nous donner comme version à son tour, puisque son intervention joue sur l'excuse du devoir entre elle et Monsieur Greendal.

Haley tourna sa tête vers son professeur de potion. Que venait-il de lui demander? De s'expliquer, d'avouer? Ses cheveux passèrent du noir au rouge tandis que M. Bellamy s'adressait à ses aînés.
La métamorphomage ouvrit la bouche doucement, respira un bon coup avant de prendre la parole.

- Je n'ai pas grand chose à dire monsieur, je pense que la vérité à éclaté. Mais la prochaine fois, noble famille ou pas, je ne me mêlerais de rien, et rentrerais dans ma salle commune avec indifférence face à un tel spectacle.

Elle tourna de nouveaux sa tête vers Zephyr en fronçant les sourcils.

*Et ne me fais pas tes yeux de victime, plus jamais je ne t'aiderais, reste à Serdaigle, c'est tout ce que tu vaux!*

Sokar :

Mr Bellamy indiqua qu'il était préférable d'écouter la version des faits de Miss Lanoe. Il n'avait pas l'air d'avoir compris à la teinte des cheveux de la jeune fille qu'elle était en colère contre les jeunes élèves. Comme pour confirmer ses pensés, Mr Sokar vit les cheveux virer au rouge. Les paroles de la jeune étudiante furent froides et leur contenu cinglant.

Erwan se racla la gorge, pour tenter de détourner l'attention de son collègue. Bellamy continua en fixant les autres élèves.

-De plus, même si je suis d'accord sur le fait que s'introduire sur une salle commune qui n'a rien à voir avec la maison avec laquelle on appartient est interdit, il me semble que tabasser des élèves, qui plus est plus jeune, est également une bonne solution pour recevoir des retenues et perdre des points. Je suis d'avis que ces messieurs reçoivent donc également une punition qui les fera réfléchir à leurs actes une prochaine fois. N'est-ce pas, jeunes gens ?


Erwan tiqua. Il n'aimait pas enlever des points à sa maison. Cependant, il devait avouer qu'il avait de gros doutes sur la véracité de cette histoire. Mais, puisque tous semblaient se lier à la version de Gaunt et Reif, il ne servait à rien de continuer à chercher à tirer plus des étudiants, face à eux. Au risque aussi que les jeunes élèves s'attirent des ennuis. Il devait en parler à son collègue, mais sans la présence des élèves. Convoquer chacun individuellement.

- Allons, Sam, il est normal de vouloir protéger sa maison et sa famille... Cependant, vous avez raison sur le fait que ces garçons doivent aussi réfléchir sur leurs actes violents. Je pense qu'une retenue ne leur ferait pas de mal également... Vous avez aussi peut-être besoin d'aide volontaire pour trier vos ingrédients lors de vos cours de soutiens ?

Il se tourna vers Mr Bellamy en attendant sa réponse. Puis, bien décidé à mettre les élèves chacun dans leur coin, il conclu.

- Bien, donc cinq points en moins pour Serdaigle, et retenue pour Greendal, Smith, Reif et Gaunt. Traveaux supplémentaires pour Reif et Gaunt. ça ne vous fera pas de mal, jeunes gens, pour vos BUSES. Maintenant que tout le monde retourne dans sa salle commune. Monsieur Greendal, et miss Smith, vous feriez bien d'aller à l'infirmerie.


_______________________

Zephyr :

J'entendis le professeur Sokar déclarer que j'allais avoir une nouvelle retenue ainsi qu'a nouveau 5 points de moins.

* Merlin ! Encore !*

Le Professeur Bellamy se tourna vers Haley pour lui demander sa version des faits. Je vis ses cheveux virer au rouge. Ce qui ne présageait rien de bon. Ses mots tombèrent cinglants.

- Je n'ai pas grand chose à dire monsieur, je pense que la vérité à éclaté. Mais la prochaine fois, noble famille ou pas, je ne me mêlerais de rien, et rentrerais dans ma salle commune avec indifférence face à un tel spectacle.

Je senti une douleur supplémentaire. Ses mots m'avaient donné l'effet d'un nouveau coup de poing en plein visage. Je réalisais soudain mon erreur... Elle venait de me sauver. Moi, je n'avais pensé qu'a moi... A ne pas froisser les familles qui étaient aussi influentes que la mienne. Comme on me l'avait enseigné.
Je n'ai pas tenue compte d'elle... Je m'en voulais, tiraillé entre mon éducation et ma reconnaissance envers elle..
Mais qu'allait-il lui arriver à elle ? Allait-elle être punie ? Allait-elle devenir la victime à son tour ? Je ne voyais pas des Serpentard s'en prendre à une sang pure de leur maison...

Je n'écoutais plus ce que disaient les professeurs. Au fond de moi je voulais dire : Ne punissez pas Haley, professeurs, c'est ma faute, nous nous connaissons un peu... Elle a simplement compris que j'étais issue d'une grande lignée de Serpentard et que je venais voir un membre de ma famille ici. Elle a juste tenté de mettre fin à ce regrettable malentendu. Il ne s'agit que de ça, un simple malentendu avec ces élèves... Dont j'espère que nous ne tiendrons pas rigueur, ni à vous, ni à elle, ni envers nos familles ? Et tout cela serait alors peut-être fini. Mais une part de moi ne voulait prendre le risque de vouloir parler de nouveau. jusqu'ici je n'avais pas vraiment arrangé l'affaire, et tout était parti de ma faute...

- Je n'ai pas grand chose à dire monsieur, je pense que la vérité à éclaté. Mais la prochaine fois, noble famille ou pas, je ne me mêlerais de rien, et rentrerais dans ma salle commune avec indifférence face à un tel spectacle.

Sam sentit la tension qui émanait de la jeune fille, et intervint aussitôt.

-Miss Lanoe, je ne portais aucune accusation contre vous. Au contraire, vous avez tenté d'empêcher une ridicule bagarre de bas étage entre élèves, ce qui est noble de votre part puisque vous auriez pu vous y retrouver mêlée également.

Le professeur Sokar intervint ensuite et Bellamy eut un sourire.

-Cela ne me plait pas non plus de devoir punir des élèves de notre maison évidemment. Surtout quand il s'agit de tels enfantillages. Je m'attendais à plus de maturité de la part de vous messieurs, dit-il en s'adressant à Reif et Gaunt. En effet, j'ai besoin d'un peu de main-d'oeuvre, cela vous fera du bien un tour dans mon bureau pour décharger votre colère autrement.

Il se tourna ensuite vers la Serdaigle.

-Miss Smith,  le fait que vous ayez une nouvelle retenue ne doit pas pour autant vous faire oublier ce que je vous ai demandé après votre visite dans ma réserve. Maintenant, comme l'a dit votre professeur, rendez-vous le plus vite possible à l'infirmerie pour vous faire soigner. Miss Lanoe, vous pouvez vaquer à vos occupations. Messieurs Gaunt et Reif, je vous dis à ce soir après le dîner pour ma part.